Inauguration de Modulab
Un travail sériel – inspiré par le quotidien, le cinéma, la BD, les pictogrammes au sein duquel la vibration des images juxtaposées développe une dynamique proche de l’abstraction. Travail qui atteint la monumentalité avec l’impression de milliers de gommes dans certaines oeuvres, notamment avec Quelque part, perdu dans la forêt (1991). C’est vers 1995 que, parallèlement à ses gommes gravées, elle déploie son geste et agrandit ses formats en travaillant sur linoléum. Une démarche toujours sérielle qui l’amène à explorer un nouvel univers. Un univers qui évolue ensuite vers la nature et dans lequel Kikie Crêvecoeur nous donne à voir, dans des noirs intenses et chauds, la trace fragmentée de ses observations du monde organique et végétal qui nous entoure.
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Olivier Garraud
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