Comment parler et envisager les paysages générés aléatoirement à l’aide d’un ordinateur ? Peut-on parler de nouvelles géologies ? Cette installation met en scène une imprimante 3D à céramique construite pour l’occasion. Durant plusieurs jours, la machine imprime en stéréolithographie des parcelles de paysage en terre qui sont disposées dans l’espace d’exposition au fur et à mesure de leur création. Conçues procéduralement, chaque sculpture est unique de par son relief, sa définition, la texture de l’argile qui a servi à la matérialiser… En fonction de l’humidité, de la température et de différents facteurs extérieurs, elles se dégradent à leur propre rythme sur l’échelle d’une semaine. L’espace de la galerie se transforme alors en laboratoire, où l’artiste et la machine travaillent ensemble. Les paysages ainsi générés sont-ils simplement des répliques et des tentatives de représentation du monde réel, ou existent-ils au-delà du modèle dont ils sont issus?
Vendredi 14 et samedi 15 avril.
Jeudi 20 et vendredi 21 avril.
En présence de l’artiste le vendredi 21 avril.
Une proposition de Benjamin Roi.
Développant une pratique protéiforme, Alix Desaubliaux convoque dans la création de ses pièces des matériaux qui ont a priori davantage à voir avec la programmation informatique qu’avec les catégories traditionnelles des arts plastiques, dont elle repousse habilement les limites. Le code, la 3D, les jeux vidéo sont en effe...