Né à Turin en Italie, Gianpaolo Pagni vit à Paris et travaille en Seine-Saint-Denis.
Artiste, illustrateur et auteur de livres « graphiques », dans lesquels se trouvent cristallisé le langage de son travail plastique, utilisant l’accumulation et la répétition pour faire surgir le souvenir, métamorphosant des objets et des choses sans valeur en signes extra-ordinaires et mystérieux.
Il est en quelque sorte l’ouvrier inventeur de sa propre archéologie et de la notre à travers la poétique intrinsèque de ces déchets que nous ne regardons plus (Mirandola, Enquête au tampon) mais aussi à travers la re-création à partir d’éléments résiduels de son propre travail (Dactylo, Dedans, Senza pensare) magnifiés par diverses techniques d’empreintes et de recouvrement et associés à une culture multiple (cinéma et histoire de l’art principalement).
Et tout comme un archéologue, afin de mieux servir la mémoire, il créé ses propres outils ; ses tampons avec lesquels il dessine, ses supports sur lesquels il peint ou dessine que ce soit le papier de magazine imprimé ou les anciennes copies de lycée.